Info et conseils

Les papiers standards

Ceux les plus souvent utilisés dans la fabrication des enveloppes et pochettes.

Leur grammage varie en générale entre 70gr/m² et 135gr/m² selon les dimensions de l'enveloppe et la tenue en main souhaitée

Le papier vélin possède une surface lisse sans grain ni trame qui lui confère un toucher extra doux et velouté. Ce papier à l'aspect satiné offre une excellente tenue à l'impression.

Le papier couché (mat, satiné, brillant) est recommandé pour obtenir une belle impression quadri et un excellent rendu des photos

Le papier recyclé. Fabriqué à partir de déchets de papier, triés et classifiés, il est blanchi sans chlore avec aucun traitement chimique. Certaines petites imperfections peuvent apparaître dans le papier.

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Le Kraft, fabriqué à partir de résineux qui le rendent résistant, il est souvent brun ou blond, mais aussi blanc, de qualités différentes et existe sous plusieurs formes.

Le Kraft milleraies, le plus utilisé, le plus économique, reconnaissable à ses fines rayures.

Le Kraft supérieur, d'aspect lisse et plus résistant, il est souvent utilisé dans la fabrication des pochettes à soufflets.

Le kraft armé. Fabriqué avec une armature en fibres polyester placée entre 2 couches de papier kraft, il assure une protection renforcée contre les éclatements et les déchirures.

D'autres papiers dits fins et de création sont aussi utilisés pour la fabrication des enveloppes. Plus onéreux, on les utilise pour des petites séries en fabrications spéciales. Certains formats sont toutefois disponibles sur stock.

Ils permettent d'assortir enveloppes et documents. Et permettent une très grande créativité.

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Le Tyvek

Tyvek®Tyvek®

Indéchirable, imperméable, recyclable et d'aspect soyeux avec un rendu très moderne. Cette matière 2 fois plus légère environ que le papier permet dans certains cas de faire des économies sur l'affranchissement en restant dans les tranches à tarifs préférentiels de La Poste. Sa très grande légèreté ne permet pas cependant de fabriquer des enveloppes mécanisables.

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Les types de pattes de fermeture

Insertion manuelle

La patte auto-adhésive avec une bande de protection. (système de fermeture le plus répandu car le plus efficace et le plus durable). L'enveloppe peut se conserver plusieurs mois si elle est stockée dans de bonnes conditions (à l'abri de la chaleur et de l'humidité).

La patte pointue. Patte traditionnelle par excellence, elle est aujourd'hui le plus souvent utilisée pour son esthétisme sur des enveloppes haut de gamme. On la retrouve également sur les enveloppes "élection" (comité d'entreprise par exemple, etc…).

Elle n'est pas mécanisable et ne possède pas de bande de protection. Il faut l'humidifier pour la coller.

Insertion mécanique

Destinée aux machines de mise sous plis. Les pattes sont de formes spécifiques (trapèze, trapèze biseautée ou arrondie). Certaines sont dîtes "polyvalentes" (trapèze et arrondie) et conviennent parfaitement à la plus part des machines professionnelles. Les autres sont plutôt adaptées aux machines de bureau. Ces pattes doivent être humidifiées pour être collées. Leur durée de conservation est très courte (6 mois maximum).

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Les enveloppes mécanisables

Elles sont conçues pour :

  • être traitées par des machines de mise sous pli, (La machine insert le ou les documents dans l'enveloppe, puis la ferme en la collant, ceci à très grande cadence)
  • répondre aux normes et tarifs postaux. Normes contraignantes certes, mais si elles sont respectées, le tarif postal peut-être très avantageux

Consultez le schéma des normes postales d'une enveloppe - Consultez les tarifs postaux

La patte de fermeture est obligatoirement gommée et de forme spécifique (Trapèze, trapèze biseautée ou arrondie).

La plupart des machines de mise sous pli des routeurs acceptent toutes les formes de pattes.

Attention cependant à certaines machines dîtes de "bureau" qui, elles ne les acceptent pas toutes…!

D'une manière générale les pattes dites multi-machines sont les pattes trapèzes gommées et les pattes arrondies.

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Les enveloppes retour

L'enveloppe retour (ou enveloppe réponse), aussi appelée enveloppes T.

Imprimée avec votre adresse de retour et un T en haut à droite de l'enveloppe, elle a une validité temporaire ou permanente. Vous pouvez également la personnaliser avec une impression en couleurs

Avec un contrat adapté de La Poste, vous offrez à votre client ou prospect le coût de l'affranchissement s'il répond à votre mailing en utilisant cette enveloppe.

Et vous lui évitez de chercher une enveloppe, d'écrire votre adresse, de la timbrer et que la réponse se perde en raison de la mauvaise retranscription de l'adresse…

Technique très simple qui a largement fait ses preuves

Cette astuce facilite les réponses à vos mailings et augmente leur taux de retour.

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Les méthodes de fabrication et d'impression des enveloppes et pochettes

Si une enveloppe peut paraître simple à fabriquer, la réalité en est tout autre. La fabrication d'une enveloppe est en fait complexe. Un seul type de machine ne fabrique pas tous les types d'enveloppes. Même pour les produits dits "standards". Pour simplifier, il existe 3 procédés de fabrication :

  • La fabrication "bobines" qui permet de fabriquer de grandes séries d'enveloppes pour les produits de stocks ou pour des opérations de marketing de grandes envergures. (+/- 300 000 ex)
  • La fabrication "feuilles" permet de fabriquer les petites et moyennes séries pour lesquelles le calage de machines bobines rend ces fabrications trop onéreuses ou parce que le visuel à imprimer nécessite une impression offset.
  • Le pliage manuel réservé aux très petites séries mais qui rend évidemment le coût unitaire élevé.

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Les méthodes d'impression

La méthode d'impression découle directement de la méthode de fabrication employée.

  • L'impression en continu pour la fabrication bobines. Le procédé utilisé est la flexographie.
  • L'impression avant façon. Réservée pour les fabrications "feuilles". Les feuilles sont d'abord imprimées puis découpées et enfin pliées. Le procédé utilisé est l'offset.
  • L'impression en repiquage. L'enveloppe déjà pliée est imprimée (après façon). Elle est repiquée. Ce sont en général les produits de stock. Contrairement à l'impression avant façon, le repiquage ne permet pas d'imprimer toute la surface de l'enveloppe. En revanche c'est la méthode la plus rapide et la plus économique.
    Le procédé utilisé est très souvent l'offset, mais d'autres procédés d'impression peuvent être utilisés selon les quantités voulues le visuel à imprimer, le rendu souhaité et le budget alloué.
    Comme la dorure à chaud, le gaufrage, la sérigraphie, le numérique ou la typographie

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Les procédés d'impression

  • L'offset
    Ce procédé d'impression indirecte à plat à l'avantage d'imprimer tous les documents avec une qualité égale et une grande précision dans les motifs. Le motif est gravé sur une plaque, elle-même positionnée sur des cylindres. Chaque couleur est appliquée successivement sur la plaque pour imprimer la surface voulue.
  • La flexographie
    Ce procédé est très économique et est plutôt réservé aux fabrications "bobines".
    L'impression est possible de 1 à 4 couleurs et en quadrichromie sur certains supports tels que le papier.
    Sa limite est le manque de finesse pour des visuels très détaillés
  • La typographie
    Procédé inventé par Gutenberg (et non l'imprimerie dont les plus anciens ouvrages nous conduisent en Asie.).
    Il est encore utilisé pour des petites séries qui n'exigent pas un repérage minutieux et un rendu très fin.
  • La dorure à chaud
    Ce procédé tient le haut du pavé en matière d'impression attractive et de procédés d'ennoblissement.
    C'est le seul procédé capable de restituer l'aspect métallique de l'or ou de l'argent. Une fine pellicule métallique ou de couleur est fixée par pression à chaud sur le papier. C'est une mise en valeur extrêmement qualitative de l'enveloppe.
  • Le gaufrage
    Ce procédé consiste à produire la déformation du support pour faire ressortir le mot ou la forme désiré. Un effet tridimensionnel est alors visible. La seule limite aux possibilités de gaufrage est la résistance du support à la déformation.
    Combiné avec la dorure à chaud, les effets sont comparables au travail d'orfèvre.
  • La sérigraphie
    Ce procédé est utilisé dans l'enveloppe pour imprimer des supports en très petites séries qui ne peuvent être imprimés avec un autre procédé (comme par exemple des pochettes en polyéthylène déjà façonnées). Le coût de revient reste bien entendu élevé.
  • Le numérique
    Imprimé directement à partir de fichier numérique, on réserve ce procédé aux petites séries en quadri, meilleur marché que l'impression offset mais avec un rendu moins fidèle des couleurs.

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Ce qu'il faut savoir pour évaluer correctement son budget enveloppe

  • Bien choisir son format. Penser à l'enveloppe au moment de la conception du mailing, et surtout pas au dernier moment au risque de voir le budget enveloppe doubler ou tripler.
  • De nombreux formats existent sur stock. Préférez adapter le format de votre document (de quelques mm) à l'enveloppe dés sa conception plutôt que l'inverse. Cela vous évitera une fabrication spéciale et donc un surcoût souvent important.

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Fabrication spéciale ou repiquage ?

Un réflexe que se doit d'avoir toute personne en charge de "mailing"

Une réponse qu'on obtient en se posant les questions suivantes :

Le format prévu de mon document est-il adapté à un format d'enveloppe standard ?

Le papier de l'enveloppe doit-il être assorti à celui du document ?

Quelle taille, quel positionnement, aura le visuel sur l'enveloppe (fond perdu ou blanc tournant ?), tout en tenant compte des normes et tarifs postaux.

Consultez le schéma des normes postales d'une enveloppe - Consultez les tarifs postaux

Viennent ensuite le nombre d'exemplaires, l'adressage (avec ou sans fenêtre), le mode d'insertion du ou des documents (manuelle ou mécanique)

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Halte aux idées reçues :

  • N'utiliser pas vos imprimantes de bureau (laser ou jet d'encre) pour imprimer vos enveloppes même pour des micro mailing.
    S'ils sont fréquents, cela vous reviendra énormément plus cher (temps passé et surtout quantité d'encre utilisée au regard du coût des cartouches) que de les faire imprimer via un professionnel. (Offset ou numérique)
    Pour les petites séries jusqu'à 500 ou1 000 ex, l'impression numérique professionnelle peut se révéler avantageuse. Mais attention toutefois aux rendus d'impression moins fins que l'offset et aux rendus des couleurs assez éloignés des références Pantone (par exemple).
  • Utiliser des enveloppes non adaptées par souci d'économies peut se révéler très contraignante pour vous ou vos collaborateurs et finalement plus onéreux.

En effet, acheter des enveloppes gommées, non autocollantes, pour vos envois quotidiens, sensiblement moins chères que des enveloppes autocollantes, nécessitent une humidification de la patte (soit avec une éponge soit avec la langue)..!

Ce type d'enveloppes, dites mécanisables, sont aujourd'hui destinées à des envois en nombre importants et utilisées via les machines de mise sous plis (appelées aussi machines d'insertion mécanique). De plus la gomme de ces enveloppes n'est efficace que sur 6 mois environ.

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